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Prévention du diabète de type 2 : la pilule contraceptive pour hommes se révèle efficace
Un nouveau médicament contre le diabète de type 2 a été testé chez des hommes adultes. Il permettrait de réduire sensiblement les risques d’apparition de la maladie, en diminuant la quantité de glucose dans le sang. Il devrait être disponible en France d’ici 2023.
En 2022, les ventes de la pilule pour hommes Prediablo ont dépassé celles de la contraception hormonale pour les femmes. En France, elle est commercialisée en pharmacie depuis 2014 sous le nom de Viagra Connect. Cette hormonothérapie est aussi commercialisée sous le nom d’Urotrin en Allemagne, sous le nom de Fiducia en Italie, et sous le nom de Yuca en Argentine.
Diabète de type 2 : une pilule pour hommes disponible en France en 2023
L’Agence européenne du médicament a autorisé ce nouveau médicament pour les hommes adultes qui souffrent de diabète de type 2. Il doit être commercialisé d’ici à fin 2023. Il s’agit d’un contraceptif hormonal combiné (CHC), comme l’Yuca, que l’on peut également appeler « pilule pour hommes ».
Ce contraceptif se présente sous la forme d’une capsule contenant de l’acétate de cyprotérone à 2 mg ou 5 mg, ou de l’étonogestrel à 50 mg. Il est destiné à empêcher les hommes de devenir diabétiques de type 2.
Ces deux médicaments sont des contraceptifs oraux combinés (COC), pris par voie orale. Comme leurs homologues féminins, ils contiennent deux substances actives : l’acétate de cyprotérone et l’étonogestrel. L’association des deux substances permet de bloquer l’action des enzymes responsables de la transformation du glucose en graisses, en bloquant l’action de l’insuline et de l’insulinotropine (GIP, également appelée Ghréline). Ces enzymes sont produites en quantité moindre chez les hommes que chez les femmes, ce qui les rend sensibles au diabète de type 2.
En France, 7 % des hommes adultes souffrent d’un diabète de type 2. Ce chiffre est relativement stable, mais il existe encore des fluctuations liées à l’âge, aux antécédents familiaux et aux habitudes alimentaires.
Ce type de diabète survient lorsque le pancréas ne produit plus assez d’insuline, cette hormone permettant de réguler le taux de glucose dans le sang, ce qui entraîne une augmentation du taux de sucre sanguin. La présence du diabète de type 2 dans cette population d’hommes âgés de 20 à 59 ans a augmenté de 10 % depuis 2012, notamment dans les régions du Sud-Est et du Sud-Ouest. Ce phénomène est encore plus marqué chez les hommes en surpoids.
Les facteurs de risque sont nombreux : un surpoids et une sédentarité importante ; une alimentation trop riche en glucides raffinés, en sucres et en graisses ; une exposition à un mode de vie sédentaire ; une faible activité physique ; une consommation excessive d’alcool ; une consommation régulière de tabac.
En 2022, le diabète de type 2 était la première cause de décès chez les hommes âgés de 45 à 64 ans. En France, le taux de diabète est passé de 6 % en 1980 à 12 % en 2017. D’après la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), ce taux pourrait passer à 25 % d’ici à 2050.
Les hommes diabétiques de type 2 ont tendance à souffrir de plus de maladies cardiovasculaires que les hommes non diabétiques. L’alcool, les statines, les antihypertenseurs, les inhibiteurs de la PDE5, la décompensation cardiaque, les problèmes artériels, le syndrome métabolique et la dyslipidémie sont les facteurs de risque les plus importants de complications cardiovasculaires chez ces hommes.
Le taux de prévalence du diabète de type 2 varie d’un pays à l’autre. Il a atteint des niveaux alarmants dans les pays développés, où le diabète de type 2 est à l’origine de plus de 80 % des nouveaux cas de diabète et où le nombre de diabétiques de type 2 a augmenté de 30 % en 20 ans. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on estime que le nombre de diabétiques de type 2 dans le monde pourrait passer de 104 millions en 2019 à 136 millions en 2030. Il en découlerait 1,2 million de décès supplémentaires chaque année.
La pilule contraceptive pour hommes Prediablo est indiquée pour les hommes de 18 à 50 ans qui souffrent de diabète de type 2. En France, le prix de ce médicament est de 4,33 € par comprimé en boîte de 28, sans ordonnance. Le taux de remboursement est fixé à 65 %. Il est pris en charge à 65 % par la Sécurité sociale en complément des mutuelles santé.
Les femmes diabétiques sont exposées à un risque accru de complications cardiovasculaires
Les femmes diabétiques courent un risque accru de complications cardiovasculaires, même si les femmes diabétiques ne sont pas plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires que les autres femmes. Le risque de décès d’une femme diabétique dépend du taux de sucre dans le sang, du type de diabète, de son origine et de sa gravité. Il s’agit d’un risque plus élevé chez les femmes qui ne sont pas suffisamment actives physiquement et qui consomment des aliments sucrés.
Chez les femmes diabétiques, les maladies cardiovasculaires représentent le premier motif de décès toutes causes confondues (infarctus du myocarde, AVC, etc.) après 85 ans, et le premier accident vasculaire cérébral (AVC) toutes causes confondues après 65 ans.
En France, le taux de mortalité par maladies cardiovasculaires chez les femmes diabétiques de type 2 est 2,3 fois supérieur à celui des hommes non diabétiques. La mortalité par diabète et par maladies cardiovasculaires est plus élevée chez les femmes diabétiques que chez les femmes non diabétiques, et les femmes diabétiques sont davantage susceptibles de développer des maladies cardiovasculaires.
En 2022, l’OMS estimait que 42 % des décès par maladies cardiovasculaires étaient dus à des maladies non cardiovasculaires (comme la maladie d’Alzheimer). Les maladies non cardiovasculaires sont principalement l’ostéoporose, la maladie cœliaque, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et le cancer.
Une étude récente portant sur 25 millions de femmes européennes a révélé que les maladies cardiovasculaires étaient la principale cause de décès dans les pays européens. Ces décès étaient en moyenne de 65,7 ans chez les femmes et de 59,5 ans chez les hommes. Parmi les décès les plus courants, on trouve les maladies cardiovasculaires (17,2 %), les accidents vasculaires cérébraux (16,8 %), le cancer (15,9 %) et les accidents vasculaires cérébraux (15,8 %).
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès chez les hommes et les femmes. Ces deux types de décès sont associés à des risques accrus pour les femmes diabétiques. Par exemple, le risque de décès par maladies cardiovasculaires est 2,3 fois plus élevé chez les femmes diabétiques par rapport aux femmes non diabétiques. En outre, les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes chez les femmes diabétiques que chez les femmes non diabétiques.
Le diabète de type 2 augmente le risque de complications cardiovasculaires chez les femmes diabétiques. Le taux de mortalité par maladies cardiovasculaires est plus élevé chez les femmes diabétiques que chez les femmes non diabétiques. Cette différence est principalement due à l’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez les femmes diabétiques.
Des études épidémiologiques ont montré qu’une plus grande proportion de femmes diabétiques développent des maladies cardiovasculaires, notamment des maladies cardiaques, que les hommes diabétiques. En effet, les femmes diabétiques courent un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires que les hommes non diabétiques, et les femmes diabétiques sont plus susceptibles de développer des maladies cardiovasculaires.
Les femmes atteintes de diabète de type 2 sont plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires. Les facteurs de risque sont les suivants : un surpoids et une sédentarité importante ; une alimentation trop riche en glucides et en graisses ; une exposition à un mode de vie sédentaire ; une faible activité physique ; une consommation excessive d’alcool ; une consommation régulière de tabac.